Bonsoir,
Le journal la presse de la manche à relaté un évènement dont ma famille a été victime sans nous consulter. Je n'aime pas étaler ma vie privée, ni me plaindre ou quoi que ce soit de ce genre et peut-être que je n'ai pas à le faire ici, mais je trouve que certains "journalistes" se permettent beaucoup de choses, c'est pourquoi je poste ce texte de mon épouse adressé au personnel du journal :
"Mesdames et Messieurs de la presse de la manche,
à l'approche des fêtes de Noël, vous avez édité un hors série retraçant cinquante meurtres qui ont eu lieu dans la manche. Je me permet de vous écrire car je suis la sœur de l'une des victimes dont l'assassinat est relaté dans cet « ouvrage ».J'imagine le fastidieux travail de copié collé de tous les témoignages que vous avez archivés au fil des années.
En effet, vous avez le droit de les rééditer comme bon vous semble pour raconter l'histoire de notre famille sans demander notre avis, c'est ce que vous avez fièrement expliqué à un proche qui vous a contacté pour vous expliquer qu'il ne souhaitait pas voir les circonstances du décès de son parent dans votre livre. Tout en lui souhaitant bon courage, vous avez également affirmé que les identités des victimes sont préservées car vous n'avez précisé que les prénoms. C'est vrai qu'il est difficile d'associer le nom d'une victime d'un meurtre juste en ayant le prénom et une date et ainsi d'identifier tous les témoins et intervenant des faits!!! Sachez que la personne que vous citez comme le père de la victime est décédée au cours de cette année.
Quand à l'assassin, vous expliquez son enfance malheureuse, qu'il a perdu son père et d'autres membres de sa famille. Il est vrai que les enfants de la victimes, dont vous faites allusion, n'ont pas eu d'enfance et ont grandis avec un parent disparu de manière atroce, manière dont ils ont découvert les détails en tombant sur votre livre!!! Rassurez vous, ces enfants aujourd'hui devenus adultes ne sont pas et ne seront pas des assassins.
Pauvres journalistes!!!
Sachez que si le meurtrier a purgé sa peine, les victimes sont quand à elles toujours au cimetière et les familles endeuillées.
Pauvres journalistes!!!
vous prétendez dans votre préambule chercher à connaître la personnalité des victimes:
pour ma famille, vous n'avez demandé aucun avis, interviewé aucune personne et ne vous êtes jamais renseignés sur ce que sont devenus les gens qui ont apportés leur témoignage à l'époque des faits.
Pauvres journalistes!!!
Vous croyez avoir fait fièrement votre devoir de mémoire, mais il n'y a dans votre ouvrage aucun respect de la mémoire.
Pauvres journalistes!!!
Pour conclure, j'espère que vous ferez bon usage de l'argent que vous faites sur nos malheurs et vous souhaites malgré tout à vous et vos familles de bonnes fêtes de fin d'années.
Nous gardons quand à nous une douce pensées pour nos proches disparus.
Cordialement, "
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