hiver dans la Grand' Rue

Bon ben voilà, c'est le retour de l'hiver, Pâques aux tisons en quelque sorte. Une antique Simca 5, un non moins antique Peugeot DMAH, un Solex piloté par une téméraire sur ces pavés enneigés et une Ami 8, on est à l'orée des seventies. Ca sent un peu la déglingue cette rue. jy



Comme d'hab, deux détails:

Toujours aussi amusantes et sympathiques, tes petites scénettes !
Par contre faire côtoyer une Simca5 et antique Peugeot DMAH avec une ami 8, même au début des années 70 me surprend un peu : J'ai connu les 2 ancêtres, mais bien, bien longtemps avant que n'apparaisse l'Ami 8, époque où ces 2 ancêtres avaient disparu de mon paysage rural, depuis bien plus longtemps et même avant l'avènement de l'Ami 6 (début des années 60).
A ce détail près, l'ensemble est toujours aussi plaisant et peu importe ce problème de chronologie, qui n'est qu'un détail qui n'enlève rien au charme nostalgique de cette scène  ....

Raymond

Oui j'ai fait le grand écart. Ceci dit, le Peugeot a été fabriqué jusqu'en 1950, sur cette scène il aurait une vingtaine d'années, la Simca un peu plus (production stoppée en 48), ce n'est donc pas impossible. Je me rends compte que je suis allé du plus ancien vers le plus récent et ça me donne une idée. Merci pour ton commentaire Raymond. jy

Bonjour JYW,

Toujours aussi plaisant à regarder et à nous replonger dans nos souvenirs....
Je vais peut-être écrire une bêtise mais.....ce sont des impacts de balles sur les murs ?!?!????

J'ai connu, dans mes jeunes années, ce mode de livraison des "charbonniers".
Ce dont je me souviens bien, c'est que les gars couraient, pliés en avant, le sac sur le dos, une toile grossière qui couvrait la tête et qui protégeait le dos, pour basculer le chargement dans les soutes (les caves de l'immeuble tout simplement) le plus rapidement possible, et les gars soufflaient durant tous ces "aller-retours" au pas de course, du camion à la cave... de la cave au camion !
Et ces sacs devaient être bien lourds !

Oui, ce sont très certainement des impacts de balles sur le mur. La région a bien "morflé" lors de l'avancée des troupes américaines.

Bravo Jean-Yves, encore une belle évocation d'un temps, difficile pour certains, qui ne reviendra plus (tu "m'fous le bourdon"   )

Bernard

Bernard a écrit:

Et ces sacs devaient être bien lourds !

Bernard

50kg !

Raymond

La mésange charbonnière, celle qui a une calotte noire sur la tête et le haut du cou doit son nom à ce métier à cause du gros tissu qui devait être fait du même matériau que les sacs.
Ce sont bien des impacts, vestiges de la guerre. Encore aujourd'hui on en trouve sur des maisons qui n'ont pas été retapées depuis. jy

Jyw a écrit:

La mésange charbonnière, celle qui a une calotte noire sur la tête et le haut du cou doit son nom à ce métier à cause du gros tissu qui devait être fait du même matériau que les sacs.

Ah bon ? J'aurai encore appris quelque chose